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Sunday, July 19, 2020

Jean-Pierre Boulic, la poésie comme un baume - Le Télégramme

karitosas.blogspot.com

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Un recueil de poèmes pour apaiser : telle était l’ambition de Jean-Pierre Boulic, le poète du grand large, avec « Tisser les couleurs du silence ». Retour sur le parcours de ce virtuose des mots.

C’est l’histoire d’un collégien qui, dans les années 50, entend un jour son professeur de français lui révéler sa fibre : « Vous écrivez avec des images et des couleurs, ce sont les matériaux de la poésie, vous devriez lire les poètes ». Avec René-Guy Cadou et Charles Le Quintrec, Jean-Pierre Boulic découvre la musicalité, la puissance des mots. Les leurs d’abord, puis les siens, qui s’imposent pour ne plus le quitter.

Le jeune homme devient banquier. Banquier poète qui, à 32 ans, publie son premier recueil, mais que la fonction accapare. Les années passent sans que Jean-Pierre Boulic ne cesse d’écrire pour autant, prenant chaque jour des notes, s’imprégnant de poésie et arrivant même jusqu’à publier quelques ouvrages.

En 1999, l’homme quitte définitivement le monde de la finance. Revient « le temps au temps », qu’il consacre alors tout entier à ses mots, cette poésie « qui lui a toujours sauvé la vie, et lui a permis d’affronter les situations difficiles rencontrées tout au long de sa carrière ».


Une trentaine de recueils et de nombreux prix

Depuis, les recueils se sont enchaînés – près d’une trentaine. Et avec eux les prestigieux prix (de l’Association des écrivains bretons, de la Société des Gens de lettres, de l’Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire), mais aussi les nombreuses collaborations, picturales et musicales, où reviennent toujours les mêmes thèmes qui l’habitent : le silence, l’infini, l’indicible…

En témoigne le dernier ouvrage du Nord-Finistérien installé à Trébabu, « Tisser les couleurs du silence », paru en février, où les aquarelles de Marie-Gilles Le Bars viennent répondre à ses poèmes « faisant l’éloge du vivant ». Un recueil voulu par ses auteurs comme un « bonheur de lecture, régal pour les yeux ». Ils espèrent voir « le lecteur en sortir mieux inséré au monde » et souhaitent que, « pour les gens en souffrance, ce livre puisse être un baume »…

Pratique« Tisser les couleurs du silence », aux éditions L’Enfance des arbres, 20 €.


July 18, 2020 at 11:01PM
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